NAE ;; Je fais des cacas papillons. Et, pas toi !

Nae a une tête, deux bras et deux jambes comme n’importe quelle femme. Mais ces renseignements sont bien insuffisants me direz-vous. Très bien. Un mètre soixante-cinq et cinquante-trois kilogrammes toute mouillée. Elle est comme qui dirait « bâtie comme une crevette » ou encore « taillée dans un bâton de sucette » mais elle ne s’envolera pas non plus au premier coup de vent. Ses cheveux ? Ils sont sans aucune couleur banal. Oui, ils sont : bleu foncé, caractéristique tout à fait naturelle et innée. Elle tient la beauté de son minois de sa chère, c'est réellement la seule chose qui lui reste de sa magnifique génitrice. Son visage est plutôt fin. Elle a, comme qui dirait, une gueule d'ange sans le caractère qui va avec. Elle montre beaucoup de sentiments et peut paraître envahissante quelque fois mais après cela, elle est une personne des plus charmantes. Ça ne sera pas la première personne que vous aurez envie d'aborder dans la rue car en présence d'inconnus son visage affiche quelque chose ressemblant beaucoup à de l'arrogance, elle est très sûr d'elle. Quand il s'agit du but qu'elle s'est fixé, une détermination sans bornes vient durcir les traits de son visage. Ses pupilles sont d‘un bleu rare, cependant son œil droit lui est d’un pourpre couleur sang. D’autre part, elle se maquille le contour des yeux d'un fin trait noir, petite fantaisie qu'elle se permet, sans compter le bandeau qu’elle porte en permanence pour cacher son œil droit.. Son corps frêle n'est qu'une apparence et sous ses airs de jeune fille fragile se cache en réalité une jeune femme forte et dotée des caractéristiques propres à la race des dogs & bullets. Globalement, Nae est vraiment jolie voire même carrément attirante. Malgré le sentiment intimidant qu’elle dégage, paradoxalement elle suscite une sorte de curiosité. Peut-être est-ce le fait qu’elle ne passe pas son temps à jacasser comme la plupart des filles et que, qu’elle le veuille ou non, être avec elle à quelque chose de rassurant…

Par habitude, on décrit Nae comme un enfant à qui la vie n'a pas fait de cadeau, et on a raison. La vie l'a secoué trop fort dès la naissance, trop fort pour son âge. Maltraité par les années, marquées par cette vie qui n'avait rien d'enfantin, Nae est une erreur de la nature, et cette dernière cherche à tout prix à rectifier ses fautes. Mais c'est trop tard. Parce qu' Nae est une gangrène vivante, qui a des sentiments, des désirs, des peines et des peurs. Derrière ce visage un peu dur, un peu renfermé aussi, personne ne sait ce qu'il se cache en dehors d’Aaron. Nul n'a jamais vu cette petite Nae qui a un peu peur la nuit, qui se réveille en sursaut en appelant des prénoms sur lesquels il ne met pas de visage, ni des voix, dont elle ne sait plus rien, et dont elle ne sait pas si elle a jamais su quelque chose à leur propos. Nae est une âme torturée mais silencieuse. C'est une charmeuse dans la nuit, qui avance au grès du vent, qui recherche au plus profond d’elle un feu qui a cru s'éteindre quand elle n'avait que treize ans. Nae est une menteuse qui aime la vérité. Tous les jours elle porte un masque un peu grossier, elle est seule. Nae déteste mentir, mais elle le fait tous les jours, alors elle se venge ailleurs. Elle se rattrape, sourit et n'hésite pas à sortir ce qu’elle pense quand elle le désire. Après tout, qui irait la contredire ? Si elle se permet des choses, c'est parce qu'elle sait qu'on a qu'une vie, qu'on est tous condamné à mourir, et qu’on n’a pas le temps pour être hypocrite. Nae n'est pas une menteuse. Si quelque ose la prendre pour ce qu’elle n'est pas, Nae se fâche. Ce n'est pas une impulsive. Elle est moqueuse, sourit doucement pour finalement vous foutre la honte en deux phrases quitte à être vulgaire, mais si vous la traitez de menteuse ou que vous crachez sur son père, elle se mettra en colère. Elle sera toute rouge et elle criera fort, parce que Aaron c'est tout son petit monde, c'est le seule qui caresse ses joues quand elle pleure la nuit, qu'il est son dieu froid et impitoyable, le seul qui a le cran de la gifler quand elle va trop loin, de calmer le feu qui la consume. De calmer ce brasier qui brûle à l'intérieur d’elle. Nae n'est que feu. Flamme. Elle est un bûcher humain, ses yeux brillent et son corps est douloureux, brûlant. Aaron se moque, dit qu'elle brûle de passion pour lui, mais la vérité est que Nae a toujours brûlé depuis le jour où sa cabane de bois a pris feu, depuis ce jour maudit où Batard cru pouvoir rectifier ce que la nature avait mal fait et qu'il a survécu. Nae a la même flamme qui brûle en son-elle. Elle est magnifique Nae à l'intérieur, mais tout autour c'est brûlé et pourri, rien ne poussera plus jamais. C'est noir. Nae le sait, elle n'en dit rien. Elle sait que si elle n'avait pas rencontré Elias, elle serait sans doute une femme sympathique, paumé quelque part, infirmière, mais ce n'est pas grave. Elle ne lui en veut pas. Elle, ce qu'elle aime, c'est avoir un but dans le vie, et Elias est gentil, il lui en donne Nae est une marcheuse de nuit. Elle tient dans ses mains le feu du monde. Un jour, vous verrez, ce monde brûlera.

Et c'est Nae qui lui aura mis le feu.

« Tout le monde a tendance à croire que toute les histoires finissent bien, que les héros vivent heureux jusqu'à la fin de leurs vie, avec pleins d'enfants qu'ils aimeront et chérirons. Mais tout le monde se trompe aussi. Aucune histoire finie comme ça, parce qu'aucune vie n'est parfaite, même pas celle des gens le plus haut gradé, même pas celles des gens les plus banals qui prient leurs stupide Dieu chaque jour que ce dernier font. Personne ne peut avoir de vie parfaite, ou alors vivait tout seul, dans une forêt ou dans le désert. Mais sachez qu'il vous manquera toujours ce petit truc, que l'on pense inutile, mais qui ne l'est pas tant que ça. L'amour, personne ne la vraiment pour acquis. Vous pensez donc que je suis une folle qui, déteste la vie au point de vouloir pourrir la vôtre ? Eh bien, tout pile. C'est exacte, je n'aime pas la vie parce qu'elle est pourrit, nous détruisons chaque jours des familles entières, des bouts de notre magnifique terre qui elle, en contrepartie, se venge sur nous avec les catastrophes naturels, qui font beaucoup de plus mort que vos guerres, en un minimum de jours. Puis vous, oui vous, vous autre personnes possédant une fortune bien plus élevé que vous ne le penser, vous regarder ces pauvres gens mourir comme si ne rien n'étais. Oui, vous êtes content, ce n'est pas vous qui venait de voir vous enfants, les personnes qui vous sont cher périr dans une tempête, un tsunami, ou même des pluies bien bonder. Vous vous en foutez. Vous vous foutez de tous et de rien. En y réfléchissant bien, l'on devrait vous laisser crever dans ce monde-là, et vous laisse face à face à Nae. Elle vous fera connaître la douleur comme personnes jamais ne vous la fais connaître. Comment ? Vous allez courir ? Certes, mais Nae connait ces lieux comme sa poche. C'est sa d'y vivre depuis sa naissance. Ô Dieu, pour une fois, je te remercie.

Assez parloter, si on parlait un peu de cette jeune fille. Qui répond au nom d’Ikeda Nae nom et prénom banal, pour une jeune fille banal. Commençons part le début. Nae est issue d'une famille Aristocrate. Elle y est donc assez respecter et n'a aucunement besoin d'aller mendier ou aller dans divers bordels pour avoir de quoi de se nourrir ou s'habiller. Nae apprécie vraiment son domaine, ses habitants, ses parents. Et plus que tout Aaron, son grand frère. Ô Aaron, si tu savais comme Nae t'aime, comme ta petite sœur t'apporte une importance que jamais personnes n'auras. Si tu savais comme elle te voue un amour sur dimensionner. Ce culte qu'elle lui voue, et du a l'importance qu'il lui donner. Leurs parents souvent absent, ne leurs donnaient que peu d'intérêt. Mais Aaron s'occuper comme un véritable père de Nae, il la bercer. Lui raconter des histoires quand elle est plus jeune. Les années passèrent et les deux frères et sœurs tissèrent des liens incassables. Tout allait pour le mieux chez les Ikeda. Jusqu'au drame.

Tout le monde dormait tendrement. Aaron dans la chambre de gauche, les parents juste à côté de cette dernière. Et Nae elle, dehors, sur le toit, allonger regardant le ciel. Nae marchais sur le toit pour aller à la fenêtre de sa chambre, et c'est à ce moment que des cries strident, a première vus, de femme résonnèrent a plusieurs lieux. C'était Lisa, sa mère. Comme toute enfant de dix ans, quand des cries aussi fort et apeurer se font entendre, vous vous faites la plus petite possible, essayant de comprendre ce qu'il se passe, sans vous faire voir. Elle se cacha sous le lit de sa chambre, mais se dit que c'était bien banal cachette, tout le monde se cache sous le lit quand on a peur. Pour cela qu'elle se cacha dans un coffre à linge sale prêt de la porte, qu'elle poussa doucement la porte pour voir l'action qu'il se passait. Nae n'aurais jamais dû faire cela... Elle vit sa mère, allonger au sol, le regard porté vers sa fille, ce regard attristé de ne pas avoir pu défendre ces enfants, elle n’était pas encore morte. Elle fit un geste bref de la tête pour que Nae referme la porte. Ce qu'elle fit à moitié, sa mère fut égorger part l'un des assassins, qui courut vers la chambre de Nae. Qui se cacha bien au fond du coffre, le corps entier tremblants, les perles salées roulèrent encore et encore sur son visage, rouge part les pleurs. Elle cacher ces petits gémissements de gamine qui pleure en mordant a sang ses lèvres. Nae posa ses mains sur chacune de ses oreilles pour ne plus entendre le vacarme et les cris des seuls personnes qui comptaient pour elle. Le temps passa, des heures entières, et le silence fut... un silence morbide. Elle leva le couvercle du coffre, y passa la tête, puis le corps entier, et couru en larme voir ses parents, leurs corps inertes et ensanglanté devant sa chambre, puis, elle poussa la porte de la chambre d’Aaron. Qui étais ravagé. On aurait dit qu'une tornade étais passé part ici, tout comme dans toute la maison. Nae regarda partout, les jambes, ainsi que tout le corps entier, tremblotant. Il n’était pas la ... Aaron avais disparu... mais a juger part le sang dans la pièce, sur son lit, il ne devait plus être des nôtres. Cela déchiras complètement le pauvre petit cœur de Nae, qui se durcie comme jamais.

Elle se retourna et vit un grand homme vêtue entièrement de noir, qui la prit dans ses bras, la serrant contre lui. Et la chose la plus étonnante, c'est qu'elle se laisse faire. Elle n’avait plus rien à perdre, ses parents, Aaron... ils avaient disparues a jamais de sa vie. L'homme en question, étant un assassin, bizarrement il n’était pas tâcher de sang, il ne pouvait donc pas être l'auteur de ce massacre familial. Il l'embarqua chez lui, loin dans les domaines de ce monde. Il la prit sous son aile, l'élevant comme son propre enfant. Les années passèrent et Nae devint solitaire, renfermée sur elle-même, violente avec les autres. Elle ne sue jamais qui avait était l'auteur du meurtre des Mancini. Elle disparut de la circulation et se fit oublier un certain temps, restant aux côtés de son 'second père'. Elias, Nae lui devait tout, la vie, l'honneur, l'honneur d'être devenue comme lui. Cependant, les années passèrent et la jeune demoiselle devint plus hargneuse, violente envers n’importe qui et surtout n’importe quand. Pour qui pourquoi, telle est la question. Peut-être ce triste drame provoqua comme un choc violent en elle, ce qui peut être très probable. Le sang coula un bon nombre de fois par ses mains, devenue si peu innocente et frêle. Le plus étonnant, étant que, plus les années passèrent et plus ses crimes devinrent violent, sanguinolent, choquant pour une fille de son âge.

Et effectivement, il n’y avait pas que son caractère qui avait changé. Ni son mental ou physique. Au fil des années, la demoiselle apprit d’elle-même sa caractéristique canine. En effet, des petits crocs apparurent plus jeunes, ainsi que des oreilles et une queue vinrent se crée une place sur le corps bien jeune de Nae, qui ne fut pas surpris de ce phénomène. Ses parents, ainsi que son frère ayant eux les mêmes gênes. Elle ne cache pas le fait d’être ce qu’elle est. Et se moque des gens qui la jugent, la critique à cause de ce qu’elle est. Elle n’a rien choisie, mais être une Dogs & Bullet ne la gêne en aucun cas. »