PROJET ABROSYAH

Date d'ouverture : 21 mai 2010
Administration du Projet :
Admin : Shinn Himura, Charles Brisebois & Faith Beauchamp
Modo : Samael Vonktimilya & Kolya Kovalevitch

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Bilan des 5 dernières années de recherché sur le projet Abrosyah

Automne 2017 – deux savants de renommée mondiale, Karl Meyer et Pierre Masson, découvrent lors de recherches sur le cerveau humain une glande au centre des lobes, reliée directement à toutes les parties du cerveau par des neurotransmetteurs puissants. Meyer et Masson appellent cette glande Abrosyah. Celle-ci permettrait de jouer directement dans chaque lobe du cerveau et permettrait, en autre, de guérir plusieurs formes de maladies mentales. Cependant, les recherches démontrent bien vite que les chances de guérir la maladie mentale sans affecter les autres parties du cerveau sont pratiquement nulles.



Hiver 2017 – Meyer et Masson présentent leur découverte au grand public. Début du financement des recherches par Neuropharma. Le gouvernement semble aussi intéressé dans le projet et est prêt à envoyer une gamme de spécimens présentant les symptômes de la maladie mentale. Début de la construction des laboratoires qui serviront aux recherches sur l’Abrosyah. Celles-ci démontrent des résultats forts intéressants dans le sens où il est possible de remodeler un individu à partir des opérations effectuées sur cette glande.

Hiver 2018 – Meyer et Masson mettent au point une technique leur permettent de minimiser les dommages subis au cerveau lors des opérations. Les cobayes se retrouvant à l’état végétatif dû à des complications postopératoires semblent de moins en moins fréquents.

Printemps 2019 - Une nouvelles technologie mise au point en collaboration avec les scientifiques de Neuropharma réussi à isoler l’Abrosyah lors des opération, ce qui permet non seulement de limiter les dégâts mais aussi de remodeler le cerveau de l’individu avec une plus grande précision. Meyer et Masson ont d’ailleurs réussis à identifier durant leurs recherches une partie d’Abrosyah qui contiendrait une partie importante de l’encodage ADN. Nous avons réussi à changer l’apparence physique d’un patient souffrant de trisomie. Je suis optimiste à l’idée de bientôt pouvoir nous servir de cette avancée technologique et scientifique pour remplacer les opérations chirurgicales.



Été 2020 – Les opérations afin de localiser la source des maladies et les enrayer ne sont pas concluantes. Cependant, nous savons qu’il est désormais possible de :

• Tuer de façon cérébrale un individu en détruisant la glande,
  Changer son code génétique de façon à obtenir des mutations,
  Remodeler et effacer les souvenirs d’un individu,
  Remodeler et effacer la personnalité d’un individu,
  Décupler de façon significative les forces physiques et mentales d’un individu, tel la concentration,
  Détruire le fonctionnement d’un lobe sans pour autant en affecter les autres,

Été 2021 – Fin de la construction des laboratoires de Neuropharma et présentation des résultats des recherches liées à la destruction de la maladie au grand public. Tous sont très enthousiastes. Le gouvernement débloque un fond pour financer la suite des recherches.

Automne 2021 – Emménagement dans les laboratoires de Neuropharma. Les recherches n’avancent pas assez vite, le gouvernement s’impatiente. Karl Meyer et Pierre Masson s’opposent violemment à la campagne d’assainissement des centres pour malades mentaux.

Hiver 2021 – Mort des deux savants de renommée suite à un accident de la route. Début de l’assainissement des centres. Ce projet de Neuropharma ayant pour nom Abrosyah promet d’enrayer la maladie mentale en premier lieu.

Automne 2023 – La réhabilitation des cobayes est concluante. Les mutations physiques ne présentent aucunes complications et les individus auxquels la personnalité a été retirée se portent bien. Ceux-ci sont très dociles. Nous avons eu quelques complications avec un cobaye plus affecté par la perte complète de sa mémoire. Je suis d’avis que nous pourrons bientôt effectuer un remodelage de personnalité chez les êtres humains ne souffrants pas de maladie mentale.

Dre. Meleyne Stronghold, Responsable du Projet Abrosya